Quelle déception! Ça fait bien longtemps que je n'en avais pas connu de pareil! J'avais entendu parler de ce roman, il y a quelques années, lors de sa sortie. Les critiques étaient bonnes. Elles disaient de Murat Uyurkulak qu'il était LA nouvelle voix de la littérature turque. Rien que ça! Et là forcément, on ne peut qu'attendre beaucoup de son roman. Je n'aurais pas dû car, malheureusement, pour moi, il a été une catastrophe. Oui, je sais, le mot est sévère mais la déception est telle que je ne peux employer un autre terme pour exprimer mon insatisfaction; grande vous l'aurez comprise.
Catastrophe parce que rien dans ce roman ne m'a plu. La lecture est déplaisante, le style est cafouilleux. C'est brouillon, désordonné, presque chaotique. Qui parle? Où? Quand? J'avais du mal à comprendre l'histoire, les personnages, leur psychologie. Murat Uyurkulak parle de rebelles. Oui, mais lesquels? Ce sont apparemment des révolutionnaires, de la gauche extrême, turque. Sérieusement? On ne voit dans ce roman que des personnalités tordues, psychologiquement atteintes, des crasseux qui pissent et défèquent, des malheureux alcooliques qui puent la merde et/ou la sueur. Ils sont pleins de vulgarités, sans intelligence, animés par une pulsion violente. Ils baisent, boivent, pissent, chient, vomissent et injurient. C'est comme ça qu'il perçoit les révolutionnaires de son pays? Comme des misérables, perdus, égarés, alcooliques et sans esprit? Des malades mentaux? Que veut nous raconter ce roman?
Catastrophe parce que rien dans ce roman ne m'a plu. La lecture est déplaisante, le style est cafouilleux. C'est brouillon, désordonné, presque chaotique. Qui parle? Où? Quand? J'avais du mal à comprendre l'histoire, les personnages, leur psychologie. Murat Uyurkulak parle de rebelles. Oui, mais lesquels? Ce sont apparemment des révolutionnaires, de la gauche extrême, turque. Sérieusement? On ne voit dans ce roman que des personnalités tordues, psychologiquement atteintes, des crasseux qui pissent et défèquent, des malheureux alcooliques qui puent la merde et/ou la sueur. Ils sont pleins de vulgarités, sans intelligence, animés par une pulsion violente. Ils baisent, boivent, pissent, chient, vomissent et injurient. C'est comme ça qu'il perçoit les révolutionnaires de son pays? Comme des misérables, perdus, égarés, alcooliques et sans esprit? Des malades mentaux? Que veut nous raconter ce roman?
"Avec Tol, Murat Uyurkulak suit le chemin de la vengeance à laquelle mènent des vies brisées, des vies bannies; il donne un aperçu non officiel de l'histoire non officielle de la Turquie" écrit Yeni Safak.
"Murat Uyurkulak semble habité par un volcan intérieur. Il a écrit Tol, son premier roman, comme on pousse un cri. Sa langue argotique, très travaillée, a saisi les lecteurs à la parution en 2002. Tout comme l'évocation sans fard du coup d'Etat et de la guerre contre les Kurdes" dit Le Temps.
Décidément, on n'a pas du tout lu le même roman! Je préviens le lecteur: s'il ne connait pas la Turquie, s'il ne sait rien de son histoire, il ne comprendra strictement rien à ce livre parce que rien n'est dit. Le contexte politique n'est pas précisé, la violence d'Etat n'est que brièvement étalée, la trajectoire des personnages est mal racontée au point qu'on ne sait pas ce qui les a brisés, ce qu'ils ont fait et vécu. Les connaisseurs/seuses peuvent comprendre, supposer, deviner mais les autres? Quant aux Kurdes et à la guerre que leur a mené et mènent toujours l'Etat turc, excusez-moi mais on n'y perçoit "quedal". Quelques mots par ci, par là mais de là à écrire qu'il y a une "évocation sans fard du coup d'Etat et de la guerre contre les Kurdes", j'ai envie de dire que certain(e)s ont dû beaucoup fumer. Non sérieusement, je suis terriblement déçue. J'ai détesté ma lecture qui n'a rien fait d'autre que me mettre mal à l'aise. Il n'y a pas de fond, pas de contenu dans ce roman. Juste un langage cru. Et la vulgarité ne peut suffire à faire un bon écrivain. Alors dire de Murat Uyurkulak qu'il est, avec ce premier roman, LA nouvelle voix de la littérature turque c'est vraiment crier à la misère et la pauvreté de ce monde littéraire. Je le répète mais quelle déception!
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