lundi 4 mai 2015

La Peau de chagrin - Honoré de Balzac

Eh bien non, ça ne fonctionne pas toujours. Des romans de la littérature classique peuvent, parfois, se révéler inefficaces. Et ce fut, pour moi, le cas de Peau de chagrin d'Honoré de Balzac. Je me suis, en effet, ennuyée pendant sa lecture. L'histoire a de quoi intéresser - un jeune aristocrate entre en possession d'un talisman qui réalise tous ses vœux au prix de sa vie - mais l'écriture a surtout de quoi agacer. Elle est lourde, trop lourde. Elle est trop travaillée. Elle est parfois difficile à lire, à entendre et comprendre. Elle freine la lecture et prive le plaisir. Elle m'a tellement agacée que je n'ai voulu faire aucun effort si ce n'est aller au bout de ce que j'avais commencé. Les descriptions des paysages ou des états d'âmes du personnage m'ont fatiguée, les discours des uns et des autres m'ont épuisée. Vraiment, je me suis ennuyée. Et je n'ai, de ce fait, éprouvé aucun intérêt pour la morale que Balzac voulait nous communiquer. Je n'ai pas cherché à le comprendre, je n'ai pas voulu le suivre, je n'ai pas regardé plus loin que le bout de mon nez. Je voulais tout simplement me débarrasser de ce roman qui ne fut pour moi pas d'un grand intérêt. A oublier.

La Peau de chagrin, Honoré de Balzac, Le Livre de poche, 407p, 4.10€

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