Autant le dire d'emblée, je n'ai pas aimé ma lecture. Elle fut ennuyante, inintéressante. J'ai eu, d'ailleurs, quelques difficultés à le terminer tellement il m'a agacée. Pourtant, l'auteur a eu raison d'écrire ce témoignage et les maisons d'édition ont bien fait de le publier car il raconte, ce roman, la première guerre mondiale. L'auteur, officier allemand, écrit, en effet, la vie dans les tranchées, dans les combats. Il explique les stratégies employées pour venir, en vain, à bout de l'adversaire. Ce livre peut donc intéresser. Il peut avoir un intérêt pour celles et ceux qui s'intéressent à la stratégie militaire, pour les historiens qui étudient la période évoquée... etc. Pour moi, question de goût, il en a manqué. La guerre racontée dans ses détails militaires ne me passionne pas. Je me fous de savoir de quel côté tombent les obus, qui tirent à quel moment les shrapnels, à quelle heure et quel jour l'attaque a eu lieu. Ce livre ne me parle pas parce que le temps a passé, parce que je ne suis pas ce soldat et/ou ce citoyen qui a connu la première guerre mondiale, parce qu'entre temps des images, des films ont pu nous montrer avec plus d'efficacité ce qu'étaient la vie dans les tranchées. Ce livre ne s'adresse pas à moi parce qu'il est froid, glacial; parce qu'il parle militaire quand j'aime, moi, évoquer l'humanité. Paroles de Poilus de Jean-Pierre Guéno a eu, pour moi, mille fois plus d'intérêt qu'Orages d'acier que je ne peux conseiller qu'à celles et ceux qui s'intéressent de près ou de loin aux détails militaires de la guerre.
Orages d'acier, Ernst Jünger, Le Livre de Poche, 380p, 6.60€
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