Est-ce moi ou l'auteur? Qui est responsable de l'avis mitigé? Ma fatigue due à ce long trajet en bus (7H) ou le romancier qui n'a pas su m'émouvoir? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que j'ai lu ce roman sans passion, sans émotion. Il a filé comme l'eau sur ma peau. Pourtant, il a de quoi faire pleurer l'émotive que je suis devenue depuis quelques années puisqu'il raconte ces choses que l'on sait, pour les avoir maintes fois entendues, sur l'Afghanistan; la misère, la pauvreté, les Talibans, la barbarie, les lois rigides et abominables. Il raconte le désespoir, la perte d'énergie, l'absurdité de la vie quand la mort se répand. Il dit ce qui pourrait m'attrister mais qui pourtant ne m'a guère ici perturbée. Je l'ai dit, je ne sais pas vraiment pourquoi. Je ne suis tout simplement pas rentrée dans l'histoire, j'étais loin; à une distance suffisamment grande pour ne pas avoir été affectée. Reste que ça n'a pas empêché la lecture qui s'est faite rapidement et facilement. Le roman est donc à conseiller à celles et ceux qui veulent découvrir un ailleurs, plus sombre, par une lecture sans chichi mais sans génie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire