dimanche 6 décembre 2015

Au bonheur des ogres - Daniel Pennac

Afficher l'image d'origineJe ne sais pourquoi - à cause du titre et de la première de couverture, peut-être? -  je pensais à un livre doux, léger, presque enfantin. J'imaginais un conte, une histoire avec des enfants et des ogres. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant le roman. C'est tout sauf léger; c'est tout sauf doux et enfantin. C'est, au contraire, lourd, dramatique, tragique. C'est glauque, c'est presque à vomir. C'est, pour le coup, un roman bien sombre, bien noire et je me suis fait bien avoir. Ais-je aimé? Eh bien, pour dire la vérité, pas vraiment. Je n'ai pas trop apprécié ma lecture. Les aventures de Benjamin Malaussène, "contrôleur technique" dans un grand magasin et aîné plus que responsable de sa famille, ne m'ont pas véritablement intéressée. Je n'étais pas pressée de connaitre l'identité du coupable; je n'avais pas vraiment envie de savoir qui posait les bombes dans le magasin. Je lisais sans grand intérêt. Il n'y avait pas de suspense, rien qui puisse me passionner, me faire plonger corps et âme dans l'histoire. L'écriture, quant à elle, ne m'a pas séduite. J'ai trouvé le style un peu brouillon, un peu décousu; pas vraiment efficace. Malheureusement, c'est, pour moi, à oublier.

Au bonheur des ogres, Daniel Pennac, Folio, 287p, 7.50€

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