Que dire, que penser à propos de ce livre que je n'ai pas aimé? Ni le fond, ni la forme ne m'ont enthousiasmée. Je n'ai guère pris de plaisir à découvrir l'âme tourmenté de Fréderic Beigbeder. Il s'est marié, a trompé sa bien-aimée avec une femme qu'il aime éperdument et qui lui résiste parce qu'elle ne veut pas, elle, divorcer de son mari. Et vas-y alors que je te parle de bite et de vomi, de baise et de tromperie, d'alcool et de soûlerie. Qu'elle est vide la vie de ce personnage! Qu'elle est vide cette tête qui se veut bien remplie! Tellement vide que je me suis ennuyée à lire son roman autobiographique. Le divorce, la séparation, les tourments amoureux sont toujours intéressants à raconter mais il faut, pour réussir à les exploiter, beaucoup de talents et une intelligence dans l'analyse. Rien qui se retrouve dans ce roman. Que fait, en effet, Frédéric Beigbeder à part nous raconter sa bile et sa bite? Je n'ai pas de mal, vous le voyez, à appeler les choses par leur nom. Un chat est un chat, une bite est une bite. Ce n'est donc pas le langage cru de l'auteur qui m'a dérangé mais sa grossièreté. Il est grossier dans sa façon d'être, de juger et de penser. Il est grossier dans sa manière de vivre la vie. Quel intérêt a-t-il à nous la raconter? Pourquoi nous révèle-t-il son intimité? Pour avoir quelque chose à écrire sans penser lui qui finit par reconnaître que l'amour, heureusement, ne dure pas que trois ans? Honnêtement, je m'en passerai et pour que vous ne perdiez pas votre temps je ne vous le conseillerai aucunement.
L'amour dure trois ans, Frédéric Beigbeder, Le Livre de poche, 352p, 5.90€
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