Il a suffit que Gérard Collard le compare au Club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guénassia, roman que j'avais particulièrement apprécié, pour que me prenne l'envie de l'acquérir. J'ai donc attendu sa sortie en poche pour le lire. Résultat, comme à chaque fois que j'écoute Gérard Collard, je suis déçue. Je suis déçue de ne pas avoir trouvé la puissance que j'espérais, que j'attendais. J'ai envie, en effet, quand je lis un roman dit politique, d'une force, d'une puissance dans l'analyse et l'écriture. Là, ils ont manqué même si j'ai pu apprécier la critique de la société et du capitalisme financier; même si j'ai pu approuver l'analyse faite par l'auteur. Seulement, il a manqué quelque chose; ce quelque chose qui fait la différence, qui fait la puissance de l'intelligence. En l'état, il s'agit "seulement" d'un roman qui reprend les propos et analyses que l'on retrouve sans difficulté dans les essais et les recherches socio-politiques. En l'état, il n'y a rien qui puisse me nourrir intellectuellement. Dommage.
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